Je suis partie seule à Bali pendant un mois et demi. Ce n’était pas la première fois que je voyageais seule, et sûrement pas la dernière. Ce besoin d’évasion, de me retrouver, de sortir du cadre revient toujours, comme une évidence. Parce que voyager seule, ce n’est pas juste découvrir un nouveau pays, c’est surtout une aventure intérieure. Une reconnexion profonde, un face-à-face avec soi-même.
Mais derrière cette envie d’exotisme et de liberté, il y avait aussi un vide à combler. Une fatigue immense, un trop-plein de responsabilités, une quête de sens. Ce voyage n’a pas été une simple parenthèse : c’était une nécessité. Surtout lorsque, comme moi, on a frôlé le burn-out… Ce voyage m’a semblé être la meilleure façon de guérir, plus rapidement et plus consciemment.
Et pourtant, partir seule peut faire peur. Je l’avoue, même avec cette envie qui brûlait en moi, j’étais tétanisée à l’idée de monter dans cet avion. J’étais figée. Je n’osais plus. Et finalement… ce sont souvent dans ces moments de peur que naissent les plus belles choses. Je n’aurais jamais pu imaginer à quel point ce voyage allait transformer ma vie. Alors si, comme moi, tu paniques avant de partir : rassure-toi, c’est normal ! 😊
Dans cet article, je te raconte mon voyage à Bali qui a marqué un tournant. Un voyage en solo, du cœur vibrant de Canggu, aux rizières paisibles d’Ubud, en passant par les falaises sauvages d’Uluwatu et une retraite spirituelle de 10 jours qui a profondément bouleversé ma vision de moi-même. Et qui sait… peut-être que ça te donnera envie de sauter le pas, toi aussi ! 😊
Je te partage aussi quelques conseils pratiques à connaître avant de partir, notamment mes recommandations personnelles pour savoir où loger, comment se déplacer, ainsi que des idées d’activités à faire sur place.

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Sommaire : Partir seule à Bali
Pourquoi j’ai choisi Bali pour voyager seule
Je ne connaissais pas Bali. J’en avais seulement entendu parler pour sa douceur, sa spiritualité, son énergie particulière. Et peut-être qu’au fond, j’en rêvais depuis longtemps sans vraiment me l’avouer.
J’ai aussi choisi Bali pour son côté digital nomad. Moi qui venais de quitter mon job et qui rêvais de me lancer à mon compte, c’était l’endroit parfait pour explorer ce mode de vie.
Et spoiler alert : j’ai adoré cette façon de vivre !
J’avais besoin d’un lieu où je pourrais me sentir en sécurité, mais aussi libre. Un endroit où je pourrais être seule… sans être complètement isolée.
Bali cochait toutes les cases : une île accueillante, bien rodée pour les femmes en solo, avec des infrastructures simples, des lieux pour se poser, se ressourcer, rencontrer du monde… ou au contraire, se retrouver seule quand on en ressent le besoin.
Le déroulement de mon voyage
En arrivant à Bali, j’ai posé mes valises à Canggu. C’était donc comme expliqué plus haut, un choix volontaire. J’avais entendu parler de cette ville en bord de mer comme d’un repère de digital nomads. Je voulais voir à quoi ressemblait cette vie-là : travailler avec mon ordi sous les palmiers, tester des cafés stylés, aller à la plage après une journée de boulot.
Une semaine à observer, à ressentir, à tester cette version de moi-même qui essayait quelque chose de nouveau. Et je m’y suis tout de suite sentie bien. Il y a une atmosphère à Canggu qui te met à l’aise dès les premiers jours.
Alors oui, il y a des embouteillages partout, à presque chaque coin de rue. Des scooters dans tous les sens, une circulation un peu chaotique au premier abord… mais très vite, on apprend à s’y faire. On prend le rythme. On relativise. Et surtout, on comprend que Bali n’est pas un endroit où l’on vit dans l’urgence. Ici, on ralentit. On prend le temps. On accepte que tout ne roule pas toujours comme prévu, et on apprend à savourer les imprévus aussi.
Ma retraite spirituelle à Bali, entre femmes
Après cette première semaine de découverte à Canggu, j’ai pris la route vers Uluwatu pour participer à une retraite spirituelle avec Bee You Retreat. Un véritable tournant dans mon voyage.
J’y suis arrivée encore à fleur de peau, un peu perdue, mais dès les premières heures, un apaisement profond m’a envahie. L’accueil chaleureux, la bienveillance du groupe, l’énergie du lieu… tout m’a permis de lâcher prise.
Pendant une semaine, je me suis laissée guider entre yoga, méditation, activités intuitives et cercles de parole. J’ai reconnecté avec mon corps, et j’ai retrouvé une clarté que je n’avais plus ressentie depuis des mois.
Au-delà des pratiques, cette retraite nous a aussi permis d’explorer Bali autrement. On a passé deux jours sur l’île de Nusa Lembongan, à nager dans une eau turquoise aux côtés des raies manta. Puis, nous avons passé 5 jours à Ubud, le cœur spirituel de l’île, pour visiter des temples, nous imprégner de la culture balinaise et de la beauté de la nature.
Ces excursions faisaient pleinement partie du processus de transformation : elles nous ont ramenées à l’instant présent, tout en nous connectant à la profondeur de cette île sacrée.
Cette retraite a été un vrai déclic. Elle m’a aidée à ralentir, à écouter ce qui se passait en moi, à remettre de la clarté là où tout était flou.
Si tu souhaites en savoir plus sur mon expérience lors de cette retraite, je t’invite à lire mon article : Retraite spirituelle à Bali – mon expérience complète avec Bee You Retreat. |




Le retour à Canggu
Après cette semaine profondément transformatrice, c’est tout naturellement que je suis retournée à Canggu. J’avais besoin de douceur, de repères, de calme après cette plongée intérieure. Et puis, certaines filles de la retraite s’y rendaient aussi, ce qui m’a réconfortée.
Canggu, c’est devenu un cocon réconfortant. J’y ai retrouvé mes habitudes, mes petits cafés préférés, les longues balades sur la plage au coucher du soleil, et cette ambiance douce, vibrante, créative. Je m’y suis sentie alignée… Tellement alignée que j’ai commencé à me dire : ‘Et si je vivais ici ? Un article sur le sujet un jour peut-être ?😄
Il y a ici un équilibre rare entre connexion et solitude, entre modernité et spiritualité.
On peut y vivre à son rythme, bosser en freelance dans des cafés inspirants, faire du yoga, se faire masser, rencontrer des voyageurs du monde entier… ou simplement souffler.
C’est à ce moment-là que j’ai compris que ce voyage, que j’imaginais au départ comme une parenthèse, était en réalité bien plus que ça. C’était le début d’un retour à moi.

Partir seule à Bali : sécurité et déplacements
Quand on part en solo, surtout en tant que femme, la question de la sécurité et des transports revient souvent. Bonne nouvelle : Bali est une destination plutôt douce pour cela ! Voici tout ce que j’ai appris sur place pour te déplacer facilement et sereinement.
Sécurité à Bali
En tant que femme seule à Bali, je me suis sentie en sécurité tout au long de mon voyage à Bali. Que ce soit à Canggu, Ubud, Uluwatu ou même sur les petites îles comme Nusa Lembongan, je n’ai jamais ressenti d’insécurité, même en rentrant tard. Les Balinais sont d’une grande bienveillance, toujours prêts à aider, et très respectueux.
Évidemment, comme partout, il faut rester vigilante, écouter son intuition, éviter de se promener seule dans des zones très isolées la nuit… mais globalement, Bali est une destination particulièrement rassurante pour les femmes voyageant en solo.
Se déplacer sans scooter : c’est possible !
Si comme moi tu ne conduis pas de scooter (ou que tu n’es pas très à l’aise avec la conduite locale un peu… sportive 😅), rassure-toi : tu peux très facilement te déplacer avec Grab ou Gojek, les équivalents locaux d’Uber. Ces applis te permettent de commander un scooter-taxi ou une voiture en quelques clics, pour un tarif très raisonnable. C’est rapide, fiable, sécurisé, et parfait quand on voyage seule.
Pour les plus longs trajets (par exemple si tu veux traverser l’île), je te recommande la plateforme 12Go Asia. Elle permet de réserver en ligne bus, transferts, bateaux… Très pratique quand on voyage seule !
Quelques conseils pratiques pour voyager à Bali
Voici quelques astuces qui m’ont bien aidée et qui peuvent te faire gagner du temps (et de la sérénité) :
- Carte SIM locale : Je recommande l’opérateur Telkomsel. Tu peux acheter ta carte dans les petits shops en ville (c’est beaucoup moins cher qu’à l’aéroport). Tape simplement “Telkomsel” dans Google Maps pour en trouver un près de toi.
- Mes conseils logement (20 – 30€ la nuit) :
- J’ai logé à Serenity Eco Guesthouse à Canggu. L’endroit est super si tu veux faire du yoga, bien manger (restaurant végétarien sur place) et rencontrer d’autres voyageurs dans une ambiance paisible. En plus l’hôtel si situe à 3 min à pied de la plage !
- J’ai également séjourné au Nami Surf Stay Guesthouse à Canggu. Alors certes, les chambres ne sont pas particulièrement modernes ou fancy, mais l’endroit a vraiment son charme. Ce que j’ai adoré, c’est la piscine : elle est grande, agréable, et surtout, le soleil y tape toute la journée, parfait si tu veux chiller au bord de l’eau, bronzer ou simplement te détendre avec un bon livre.
- A Ubud, j’ai loge au Sahadewa House, une petite guesthouse au charme authentique, idéale pour les voyageuses en solo : calme, bien située, avec un accueil chaleureux et des hôtes aux petits soins.
- A Uluwatu je conseile le Satria Bungalow, un excellent rapport qualité-prix dans une région où les logements peuvent rapidement devenir coûteux. L’endroit est simple mais très agréable, avec une piscine, des chambres propres et tout ce qu’il faut pour se reposer.
- Argent : La carte bancaire fonctionne quasiment partout, mais garde toujours un peu de cash sur toi, notamment pour les petites boutiques ou marchés. Pas besoin de retirer de l’argent à l’avance : tu peux simplement utiliser un distributeur une fois sur place. Astuce : retire une grosse somme d’un coup pour éviter les frais à chaque retrait.
- Assurance voyage : Si je peux te donner un conseil essentiel pour un voyage en solo (et même en duo ou en groupe d’ailleurs), c’est de ne jamais partir sans une bonne assurance voyage. Personnellement, j’utilise Chapka pour tous mes voyages depuis des années, et j’ai toujours été très satisfaite. Ils sont réactifs, les démarches sont simples, et surtout, on est bien remboursé en cas de pépin (hospitalisation, vol de bagage, annulation…). Si tu veux soutenir mon travail tout en te protégeant, tu peux passer par ce lien affilié Chapka pour souscrire à ton assurance.
- Réserver des activités : Si tu veux réserver des excursions à l’avance, je te recommande GetYourGuide ou Civitatis. Ce sont des plateformes fiables, avec des expériences variées (visites, surf, plongée, ateliers balinais, etc.).
N’hésite pas à découvrir d’autres logements à Bali grâce à cette carte interactive ci-dessous. Elle t’aidera à faciliter tes recherches et à trouver des hébergements adaptés à ton style de voyage.
Voici ci-dessous quelques-unes de mes activités préférées à faire à Bali en tant que femme voyageant seule :
En résumé…partir à bali e tant que femme seule
Partir seule, c’est une aventure à part entière. Ce n’est pas toujours facile. Il y a des imprévus, des moments de doute, des hauts et des bas. Mais c’est justement ça qui rend l’expérience si riche. On sort de sa zone de confort, encore et encore. On apprend à se faire confiance, à s’écouter, à poser ses propres limites… et à s’ouvrir aussi.
En partant seule à Bali, j’ai croisé beaucoup de femmes qui voyageaient seules. De tous âges, de tous horizons. Certaines en pause professionnelle, d’autres en quête de sens, d’autres encore juste curieuses de découvrir le monde autrement. Ça m’a rappelé qu’il n’y a pas d’âge ni de moment parfait pour partir seule. Il y a juste ce moment où l’on sent que c’est le bon.
Même en partant seule, on n’est presque jamais vraiment seule. Il y a toujours des rencontres, des partages spontanés, des âmes qui croisent notre chemin juste au bon moment. À travers les cafés, les retraites, les hébergements ou même un simple trajet en voiture… on se connecte. Et c’est souvent ces rencontres-là qui marquent le plus.
Ce voyage m’a nourrie bien au-delà de ce que j’imaginais. Pas seulement par la beauté de Bali, mais par l’expérience humaine, intérieure, vivante que cela m’a offert.
Retrouve mes récits de voyages de mon tour en sac a dos en Asie de 6 mois :